Une première erreur serait de croire que ces prédispositions théoriques se traduiront nécessairement en résultats concrets sur le terrain, en effet une multitude d'autres facteurs conditionne la réussite ou l’échec d'un mouvement.
Nous pouvons citer entre autres des facteurs physiologiques; qu'ils soit d'ordre nerveux (SNC), musculaires (pourcentage de fibres rapides et lentes), articulaires et tendineux (mobilité), mais aussi des facteurs exogènes tels que l'apprentissage d'une technique pauvre, l'acquisition de mauvais automatismes, l'instauration de gestes parasites, l'utilisation d'un matériel inadapté, le sous ou le sur-entrainement.
Tout ces facteurs peuvent, cumuler entre eux, rendre inefficace un individu possédant de bonnes prédispositions morphologiques ou, au contraire, rendre performant un individu qui compensera de mauvais leviers par une technique irréprochable ou par un influx nerveux optimum.
La semaine dernière, au club d’haltérophilie ou je m’entraîne, j'ai pris quelques minutes pour observer autour de moi les athlètes en présence, j'ai vu des petits, des grands, des minces, des costauds, des grandes jambes, des petits bras, l'inverse aussi...
Tous ces athlètes était en phase d'apprentissage ou de perfectionnement sur deux mouvements, l'arraché et l’épaulé jeté, ce sont des mouvements très complexes et techniques, avant d’être parfaitement effectués il est nécessaire d’être capable d'effectuer des mouvements plus "simples", qui consisteront en sorte une forme de pré-requis.
Ainsi impossible de faire un arraché complet si l'on est incapable de faire un overhead squat complet, impossible de faire un épaulé jeté complet si l'on est incapable de faire un squat avant complet.